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Comment détecter l'EPO de synthèse

Il éxiste deux méthodes pour détecter l'EPO exogène (non produit naturellement):

Le test urinaire:

 

Ce test fonctionne grâce à la méthode d'isoelectrophorèse.

Tout d'abord, les protéines sont séparées selon leur charge électrique.

Ensuite, elles migrent à différentes vitesses.

On différencie facilement l'EPO naturelle de l'EPO exogène.

Tout ce joue sur le point de migration isoélectrique.

Si le point de migration se situe entre 3,92 et 4,42 l'EPO est naturelle.

Si le point de migration se situe entre 4,42 et 5,11 l'EPO est exogène (données en pH).

On pourrait comparer ce test à une chromatographie.

Le contrôle sanguin:

 

Il s'agit d'une simple prise de sang.

Celle-ci va permettre d'évaluer le taux d'hématocrite (globules rouges).

Si ce taux dépasse les 50%, l'individu est contrôlé positif.

Malgré ces deux tests, l’érythropoïétine pose tout de même beaucoup de soucis pour ces contrôles antidopage.

Tout d'abord, elle est métabolisée si rapidement par le foie (de 6 à 8 heures) que l'augmentation du taux de l'EPO ne peut être détectée que pendant une très courte durée.

Ensuite, comme pour les stéroïdes, l’EPO inflige ses effets bien après que la période de détection ne soit encore possible (détection qui pourtant est très précise et monstrueusement simple). Il est alors impossible d’appliquer la technique du contrôle sanguin pour la détecter.

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